Elections en Valais – L’écologiste Emmanuel Revaz se désiste, les cinq favoris sont élus conseillers d’Etat


Les enjeux des élections cantonales

Les Valaisans se rendent aux urnes ce dimanche pour renouveler leurs autorités pour les quatre prochaines années. Sans réel enjeu, l’élection au gouvernement semble jouée d’avance. Les regards se tournent donc vers le parlement pour savoir à quoi pourrait ressembler la politique cantonale lors de cette nouvelle législature.

• Avec six candidats pour cinq sièges, l’élection au Conseil d’Etat ne soulève que peu d’enthousiasme. Les partis représentés au sein du collège gouvernemental ont tous proposé autant de personnalités qu’ils ont de sièges, fermant drastiquement le jeu. Le Vert Emmanuel Revaz fait figure d’outsider, avec des chances d’être élu qui sont minimes. Il y a fort à parier que l’écologiste termine dernier et se retire de la course après ce premier tour. Les Centristes Christophe Darbellay et Franziska Biner, le socialiste Mathias Reynard, l’UDC Franz Ruppen et le libéral-radical Stéphane Ganzer devraient donc être les prochains ministres valaisans.

• Si elle est insipide, l’élection au Conseil d’Etat devrait tout de même être historique. Pour la deuxième fois de son histoire, le Valais devrait élire une femme comme ministre. Après la socialiste Esther Waeber-Kalbermatten, qui a siégé de 2009 à 2021, la Centriste Franziska Biner a tout en main pour endosser un costume jusqu’ici réservé quasi exclusivement à des hommes. Une Haut-Valaisanne pour poursuivre le sillon déjà creusé par une autre Haut-Valaisanne, alors que la partie germanophone du canton est réputée bien plus conservatrice que le Valais romand…

• Quel score fera Christophe Darbellay? Il y a quatre ans, alors que son parti perdait sa majorité absolue historique, l’ancien président du PDC Suisse avait terminé moins bien élu des cinq conseillers d’Etat au second tour. Alors que beaucoup lui prêtent des ambitions au Conseil des Etats, son classement donnera une indication de sa cote de popularité. Pour la même raison, le score de Franz Ruppen sera lui aussi très observé.

• Au parlement, les enjeux sont plus nombreux. Au vu des tendances de ces dernières années en Valais, durant lesquelles la droite conservatrice a tout gagné ou presque, l’UDC devrait continuer sa progression. Aujourd’hui le parti a 22 députés, combien en aura-t-il lors de la prochaine législature? Réussira-t-il à devenir la deuxième force du parlement, dépassant le PLR, qui avait jusqu’ici 27 représentants? Il s’agit de l’un des grands enjeux de ce dimanche d’élection.

• A l’opposé de l’échiquier politique, la situation est inverse pour les Vert·e·s. Surfant sur la vague écologiste, ils avaient obtenu treize sièges en 2021. Etant désormais dans le creux de cette même vague, ils devraient perdre plusieurs représentants au parlement. Reste à savoir combien.

• L’histoire pourrait également s’écrire au Grand Conseil. Parti historique du Haut-Valais, Neo – les chrétiens-sociaux que l’on appelle les Jaunes – pourrait passer sous la barre des cinq sièges nécessaires pour former un groupe. Avec huit députés lors de la dernière législature, mais suivant une tendance baissière depuis de nombreuses années, la formation vit un déclin qui pourrait ressembler à une fin.

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