Les démocrates-chrétiens valaisans se sont trouvé un nouvel astre à Sierre

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D’ici sont sortis cinq présidents de commune: Luc Epiney d’Ayer, le conseiller aux Etats Simon Epiney de Vissoie, le conseiller d’Etat Serge Sierro de Sierre, l’actuel président de Monthey Fernand Mariétan et enfin Manfred Stucky. On peut y ajouter pour l’anecdote que le Vaudois Philippe Pidoux a également fait un passage en ces lieux prédestinés.

Manfred Stucky a donc battu dimanche dernier le président sortant et conseiller national Charles-Albert Antille de quelque 500 voix, mettant un terme à vingt ans de présidence radicale dans la «cité du soleil». Il ne cache pas que cette issue favorable est due à un travail d’équipe: «Le premier week-end, nous avons réussi à créer une dynamique avec une équipe soudée pour occuper le terrain. Au deuxième tour, nous avons conservé cet élan. Ce qui était une boule de neige est devenu une avalanche.»

Mais on se demande toujours pourquoi. Pourquoi les Sierrois on boudé le populaire «Bouby» Antille pour nommer ce jeune avocat de 44 ans? «C’est un choix de société, explique ce dernier. Les citoyens avaient le choix entre la continuité et le changement et la jeunesse pour rendre la ville dynamique, ouverte et moderne.» Le nouveau président veut «redonner à la ville de Sierre sa deuxième place derrière Sion dans le concert des villes valaisannes». Ainsi entend-il vivifier le centre-ville et développer les pools de formation et de développements technologiques.

Quant à l’avenir de l’hôpital il répond prudemment: «Il faut dépassionner et dépolitiser le dossier, se remettre autour d’une table et trouver une solution acceptable pour tous.» Rien que ça. Ses relations avec le président de Sion François Mudry et la nouvelle présidente de Viège Viola Amherdt devraient avoir une incidence constructive pour trouver une solution au lancinant dossier de la planification hospitalière.

Pourtant, sur un plan général, notre homme n’a rien d’un révolutionnaire. Parmi les composantes du Parti démocrate-chrétien valaisan, il se dit tout simplement centriste. En dehors de sa profession et de son engagement politique, ses heures de loisirs sont consacrées à sa famille (deux garçons de 10 et 14 ans) et, en bon Sierrois, au club de hockey. «J’envisage également de reprendre le VTT», ajoute-t-il. Car il faut bien garder la ligne et le cap: «J’ai été durant quatre ans de 1988 à 1992 député-suppléant au Grand Conseil, et depuis conseiller communal à Sierre. Je n’ai jamais eu de plan de carrière, mais uniquement un intérêt pour la chose publique.»

Pour lui, la politique obéit également à des phénomènes cycliques: «Il y a trois ans et demi, le PDC a pris une gifle. Le parti a été restructuré, nous avons dû élaguer l’arbre pour qu’il recouvre sa santé. C’est ce qui explique aujourd’hui son succès». Désormais, il est à la présidence de Sierre, tremplin pour de nombreuses trajectoires politiques, et il a une période de quatre ans pour démontrer que, pour certaines personnalités, les cycles sont plus longs que pour d’autres.

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