La communauté LGBTIQ+ valaisanne abolit la barrière des langues

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La communauté LGBTIQ+ valaisanne est à la veille d’un grand chambardement. L’association romande Alpagai (30 ans cette année!) est sur le point de fusionner avec son homologue haut-valaisanne Queer Wallis. Une démarche assez unique, si l’on excepte le groupe QueerBienne. C’est surtout un impératif pour pouvoir peser aux niveaux institutionnel et politique. «Le poids, c’est un argument important. On peut ainsi jouer sur le fait que l’on représente le Valais», explique la coprésidente d’Alpagai, Aurore Grange.

Humainement, ce rapprochement intervalaisan s’est amorcé à travers plusieurs soirées et sorties communes… La barrière de la langue a été vite levée. «Ça s’est admirablement bien passé, c’est très prometteur. On a presque été surpris·es», confie Aurore. Pas facile, pourtant, de rassembler et de mobiliser dans un canton comme le Valais, où la population est dispersée, même si des dynamiques locales se sont enclenchées, notamment à Martigny avec Qlub Queer ou encore la Pride prévue cet été. «C’est même plus compliqué que ça avec les vallées périphériques, quand on pense aux transports publics, notamment. Participer à une soirée ou à un groupe de parole si tu vis à Évolène, c’est beaucoup plus compliqué»

Projets «générateurs d’amitié»

Dans cette optique, Alpagai vient de décrocher le soutien du programme Engagement de Migros pour la mise en place d’Agenda Queer VS, un ensemble d’activités joliment qualifiées de «génératrices d’amitié». «On a trouvé cette solution pour créer des événements sportifs, comme privatiser une piscine par exemple, mettre sur pied des formations, des excursions pour rassembler des personnes queer, explique Aurore. Ça peut aussi aider à montrer au Canton que l’on peut faire des choses, et débloquer davantage de moyens par la suite.»

En attendant, Alpagai prépare son assemblée générale, le 2 mars. La séance devrait entériner sa transformation en association cantonale et bilingue. Avec un nouveau nom? Peut-être «QueerVS», mais il y a toujours des résistances autour de ce mot «queer», constate la coprésidente. «Personnellement, je trouve que c’est toujours mieux que le nom actuel, problématique pour les femmes lesbiennes, par exemple. Plein d’autres personnes, asexuelles ou encore non binaires, s’y retrouvent.»

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