Les tarifs hospitaliers et ambulatoires ne couvrent pas les coûts de l’Hôpital du Valais. Résultat: plus il travaille et soigne, plus il perd d’argent.
Bien que paradoxal, ce problème pèse sur les finances de l’institution et l’oblige à aller vers des restrictions. Ces économies ne passeront pas par des licenciements, assure son directeur général Eric Bonvin. «Mais on va devoir freiner les engagements, les dépenses et les développements dans un contexte de soins déjà tendu». Jusqu’à se pencher sur les tarifs de la cafét’.
Pourtant en 2023, l’Hôpital du Valais a encore créé 170 emplois à plein temps (sur un total de 4400 environ), alors même que le déficit atteint les 11,3 millions de francs pour cet exercice.
Avec ce résultat les critiques fusent sur ce point et d’autres puisqu’elles visent aussi la direction générale et le nombre de sites hospitaliers dans le Valais romand.
Pour Eric Bonvin, le problème tient au système d’économie de marché de la santé qui ne fonctionne pas. «Il faut changer de paradigme». Interview.
Pour nous contacter, vous pouvez écrire à redaction@lenouvelliste.ch