Pistes jaunes, fondues au vacherin et surtout beaucoup de luge : voilà à quoi ressemble (vraiment) le ski en Suisse

, Pistes jaunes, fondues au vacherin et surtout beaucoup de luge : voilà à quoi ressemble (vraiment) le ski en Suisse

Verbier, Zermatt, Saint-Moritz… Notre voisin helvète possède de sublimes domaines skiables. Mais séjourner l’hiver en Suisse, c’est véritablement franchir une frontière : des transports à l’après-ski, en passant bien sûr par les pentes, voici à quoi s’attendre.

Rien ne ressemble plus à une piste de ski dans les Alpes qu’une autre piste de ski dans les Alpes ? C’est faux, bien sûr et l’ambiance sera plus ou moins différente si vous skiez chez nos voisins, ce qui se fait facilement sur nos domaines frontaliers qui sautent les frontières à skis. Peut-être plus que l’Italie, vers laquelle projettent les domaines Espace San Bernardo (La Rosière) ou Voie Lactée (Montgenèvre), la Suisse avec qui l’on partage deux frontières naturelles, Jura et Alpes, fait rêver tout bon skieur ou, plus largement, amoureux de la montagne

À découvrir

L’exotisme est-il bien au rendez-vous au pays de l’immense champion Marco Odermatt et du Mont Cervin ? Et quelles sont les différences fondamentales avec nos stations ? Réponses.

Des stations facilement accessibles en train et transports spécifiques (et ils sont équipés pour les skieurs)

Dans le funiculaire qui démarre toutes les 20 minutes de Sierre (939 m) pour atteindre Crans Montana (1466 m), avec des espaces conçus pour accueillir le matériel. Le Figaro

Depuis Paris, le TGV Lyria propose de nombreux allers-retours quotidiens à Bâle, Genève, Lausanne ou Zurich. Le réseau ferroviaire helvète, l’un des plus étendu d’Europe, prend le relais et dessert chacune des nombreuses vallées.

Là-bas, les stations de ski desservies directement par le train ne sont pas des exceptions ! C’est le cas bien sûr de l’iconique Zermatt (canton du Valais), accessible uniquement par le rail, mais aussi de la pittoresque Engelberg (canton d’Obwald) ou de la luxueuse Gstaad (Canton de Berne). D’autres destinations sont, elles, desservies via des infrastructures spécifiques de connexion. C’est le cas de Crans-Montana (Valais) où l’on passe directement du train à un petit funiculaire nous amenant directement au cœur du village.

De même à Verbier (Valais) via 10 minutes de télécabine depuis la gare du Châble ou encore dans la station familiale de Bettmeralp (Valais) où les passagers sans même sortir de la gare, empruntent un escalator pour atteindre la télécabine qui les mène dans le village piéton. Enfin, c’est à souligner, ces infrastructures sont adaptées aux skieurs ! Les gares disposent de consignes spécifiques et à la taille adaptée au matériel de glisse, et des voitures de train dédiées.

Vous ne voyez pas de « pistes vertes », mais des pistes «jaunes»

Il n’y a pas de pistes classées «vertes» sur les domaines suisses (comme en Autriche, d’ailleurs). Mais ce n’est pas parce que tous les Helvètes sont de bons skieurs. Simplement, la classification diffère légèrement de la France. On retrouve, certes, le bleu pour les pistes les plus accessibles, celles qui réclament plus de technique passent au rouge puis au noir.

Mais nos voisins utilisent une quatrième couleur, le jaune, qui identifie quelques descentes dans de nombreux domaines skiables. Il s’agit d’itinéraires que les services des pistes sécurisent mais qui ne sont ni damés, ni contrôlés. Laissés à l’état naturel pour un ski plus technique, ils sont très recherchés les jours de poudreuses pour profiter des joies du hors-pistes sans les risques d’avalanche. Le bonheur pour les skieurs et snowboarders expérimentés.

Le forfait de ski est souvent très cher… mais parfois non

Les prix des forfaits des quelque 215 stations de ski suisses sont en moyenne plus élevés qu’en France. Dans l’Hexagone, le prix moyen d’un forfait à la journée est de 31€, avec un maximum de 64 € pour « Les 3 Vallées » et ses, tout de même, 600 km de pistes. À titre de comparaison une journée de ski à Zermatt, le réputé domaine du Matterhorn Ski Paradise, coûte environ 95€ (après conversion du franc suisse).

En moyenne, skier en Suisse coûte plus cher, parfois beaucoup plus cher. Il existe cependant une option peu pratiquée en France, à l’exception notable de quelques spots Val Cenis ou des domaines de Chamonix, et qui permet d’alléger un peu la note : la tarification dynamique, utilisée par de nombreux domaines skiables suisses. Les forfaits sont à prix flexibles : plus ils sont réservés à l’avance, moins ils seront chers.

Des centaines de kilomètres de pistes… de luge

Luge à Saint-Moritz. Dirk

La Suisse compte… 600 km de pistes de luge. Aussi régressive qu’accessible, la luge a ce pouvoir de ramener tout le monde en enfance, et complète souvent la journée de ski. La « Big Pintenfritz » est l’une des plus longues pistes de luge d’Europe. De Faulhorn jusqu’à Grindelwald Oberäll (Oberland bernois), le parcours compte 11 km et plus de 1 350 mètres de dénivelé…

Des patinoires partout (y compris sur les lacs gelés)

Patinoire naturelle sur le Lago Bianco, à 2234 m. Filip Zuan

Le patinage fait également partie des activités très développées chez nos voisins, avec de nombreuses patinoires situées au centre des villages comme à Crans-Montana, qui permettent des séances libres mais aussi des matchs de hockey. Le patinage sur des lacs est aussi répandu, le Lago Bianco, situé au col de la Bernina dans le canton suisse des Grisons a 2 234 m d’altitude est un lieu magique pour cela (cf photo). Ne vous étonnez pas non plus de voir des adeptes du curling, sport très populaire en Suisse.

Des noms de montagnes mythiques et souvent imprononçables

La masse imposante de la Jungfrau (4158 m) et son chemin de fer qui culmine à 3454 m d’altitude. Eva Bocek – stock.adobe.com

Il n’y a pas que le Mont-Blanc dans les Alpes. En Suisse, la star est le somptueux Cervin, facilement prononçable en Français, et baptisé «Matterhorn» en allemand. Mais le territoire helvétique compte tout de même 48 sommets de plus de 4 000 mètres. On peut évoquer parmi eux l’Eiger, la Jungfrau, le Liskamm, la Pointe Dufour, Le Weisshorn, chacun avec leurs lots d’histoires, d’exploits et de légendes.


En vidéo – Aletsch Arena : plein la vue sur le plus grand glacier des Alpes

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