Glisse ensoleillée face aux géants des Alpes : Crans-Montana, vitrine de rêve de la montagne en hiver

, Glisse ensoleillée face aux géants des Alpes : Crans-Montana, vitrine de rêve de la montagne en hiver

GRAND REPORTAGE – Prisée pour son air pur et son ensoleillement à faire pâlir tous les sommets des Alpes, la station suisse entretient une longue histoire avec le ski et le bien-être. Dans le Valais, l’escale de sports d’hiver se vit comme une petite ville d’altitude, l’insolente beauté de la montagne en plus.

Enfin, les sommets ont percé. Les nuages ont levé leur voile bleuté sur une fine dentelle de rocs, d’à-pics et de crêtes dessinés par les géants des Alpes. « Ça y est, nous les avons tous ! On contemple d’ici toute la série des 4000 alpins : la dent Blanche et sa pente pyramidale, le Zinalrothorn avec sa belle arête un peu tournée, le Cervin, nettement plus acéré, et, tout à l’ouest, le joyau de la couronne, le mont Blanc . » Les raquettes enfoncées dans la neige qui recouvre les pentes des alpages, le guide de montagne Étienne Jaccottet aligne les noms des sommets du bout du bâton.

À découvrir

« C’est un tableau immanquable : ici, il est accroché au quotidien », commente cet insatiable marcheur, mi-Breton mi-Zurichois, arrivé il y a trois décennies en Valais pour ne plus repartir. En contrebas, derrière les mélèzes, Crans-Montana s’esquisse : une architecture moderne posée sur un socle de vignes en terrasses, dominant la plaine du Rhône et couronnée de cimes scintillant sous « 300 jours de soleil par an » – tout le monde vous le garantira, belle mine à l’appui.

Avec tant de lumière et d’air soufflé par les sommets, il y a ici de quoi se refaire une santé. C’est toute l’histoire de la station suisse, qui fête ses 125 ans. Au tournant du XIXe siècle, Théodore Stephani, médecin genevois, trouve sur ce Haut-Plateau du Valais les conditions idéales pour ses patients tuberculeux : du soleil, de l’air pur, un calme marmoréen. Il y envoie en 1896 ses malades, ouvre un premier sanatorium. On peut encore en voir un pan, adossé à une clinique moderniste conçue par l’architecte Jean-Marie Ellenberger, autre bâtisseur historique de la station. Attirés par cette région préservée, où l’on monte alors à dos de mulet, les Anglais transforment l’un des sanatoriums en palace, importent le golf, se mettent à dévaler les pentes.

La légende du Kandahar

Crans-Montana, entre roches et glacier

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« Crans-Montana s’est bâtie de toutes pièces : pendant longtemps il n’y avait rien, juste des pentes parsemées de mayens, ces chalets typiques des alpages valaisans. En 1893, un premier hôtel est ouvert sur une petite colline, l’Hôtel du Parc. Puis, le docteur Stephani a eu cette intuition, visionnaire, déterminante pour l’histoire de la station. D’une ville de cure, elle devient peu à peu pionnière du ski et destination touristique », résume l’historienne de l’art Sylvie Doriot, auteur d’Une histoire culturelle de Crans-Montana. « En sorte, c’est Thomas Mann avant Thomas Mann », s’amuse-t-elle, en référence au roman de l’auteur allemand mettant en scène un sanatorium, La Montagne magique.

Des montagnes magiques, Crans-Montana n’en manque pas. La première course de l’histoire du ski fut organisée ici, en janvier 1911, par un Anglais téméraire, Sir Arnold Lunn. La piste raide de 8 kilomètres porte encore le nom du trophée décerné : Kandahar. La même année, un funiculaire est bâti pour relier le bourg naissant à la plaine. Fraîchement rénovés, les wagons rouges grimpent aujourd’hui en douze petites minutes, tel un petit métro des Alpes, permettant de rejoindre aisément Crans-Montana sans voiture. Et sans virages.

Le ski de randonnée, nouvelle marotte

Le long des bisses (canaux) gelés, transformés l’hiver en sentiers de raquettes. Bruno MAZODIER / Bruno MAZODIER

Point de virages non plus à bord du funitel, qui grimpe droit jusqu’au point culminant de la station, 2927 mètres exactement. « Ne dites pas 3000, on n’y est pas vraiment », prévient-on avec une modestie malicieuse avant d’embarquer. Par-delà les parallèles tirées par les câbles, le panorama se déroule avec une insistante majesté. Les sommets de 4000 mètres, fidèles et miroitants, gagnent en superbe au fil de l’ascension.

La station a elle-même de l’altitude à revendre : on débarque skis en main en très haute montagne, avec la sensation d’un grand voyage. Face à l’arrivée des télécabines de la Plaine Morte, le glacier du même nom dort sous la neige épaisse, à peine troublé par le tracé des skieurs de fond et les atterrissages des parachutistes hivernaux. Ici comme ailleurs, on a compris que le futur s’écrivait au-delà du seul ski alpin : 89 kilomètres de ski de randonnée, 87 de circuits de raquettes, 20 de ski de fond – le tout balisé avec une précision incitative. Et l’un des snowparks les plus soignés des Alpes (100.000 m2), offrant ses halfpipes aux plus aguerris et des courbes douces aux débutants. Ce jour-là, les connaisseurs observaient, éberlués, tournoyer dans le ciel bleu la silhouette de Candide Thovex, le très instagrammé freerider français.

Inventeur du monoski

La station et ses 140 kilomètres de pistes accueilleront les championnats du monde de ski alpin 2027. Bruno MAZODIER / Bruno MAZODIER

En contrebas du glacier, les pistes s’offrent : 140 kilomètres de rubans plein sud, sinuant généreusement entre les roches. Le domaine skiable a bien sûr ses descentes historiques, homologuées pour la compétition : la Mont-Lachaux, la Nationale, la Bellalui… Mais surtout un indéniable charme, affleurant sous la neige : ces pierres, ces canyons, ces falaises qui tendent les bras depuis les remontées et que l’on frôle ensuite sur les pistes aux larges virages. Les sportifs aguerris y passent vite, les repeignant de poudreuse, les autres glissent en lenteur pour en admirer les reliefs : tous y sont sensibles.

1987, c’était l’âge d’or. Toutes les générations, celles qui l’ont vécu comme celles qui ne l’ont pas connu, attendent 2027 comme une vraie fête du ski

Anthony Vuignier, ancien champion de freestyle et vidéaste

Depuis peu, les glisseurs du cru ont ajouté un rendez-vous à leur agenda : 2027. La station accueillera à nouveau les championnats du monde de ski alpin, quarante ans après avoir hébergé ceux de 1987. « 1987, c’était l’âge d’or. Toutes les générations, celles qui l’ont vécu comme celles qui ne l’ont pas connu, attendent 2027 comme une vraie fête du ski : on espère que ça sera une folie, une belle folie », commente sous son bonnet l’ancien champion de freestyle et vidéaste Anthony Vuignier.

Né à Crans-Montana l’année des Mondiaux, celui qui connaît chaque bosse du domaine est désormais spécialiste des tournages skis aux pieds. Quelques minutes plus tard, sur un resserrement de la piste rouge, on croise Monique, sa mère, infatigable professeur à l’école de ski suisse. Elle trace les virages pour deux skieuses en herbe. « C’est la meilleure : avec elle, à la fin de la journée, tout le monde skie parallèle ! » s’amuse Anthony, dont le père Hubert fut, pour la petite histoire, l’inventeur du célèbre monoski.

Citadine des sommets

Longtemps associée à sa réputation d’escale pour vedettes en quête de discrétion, Crans-Montana a un joli palmarès glamour : Roger Moore (« Nous avons trouvé ici notre Shangri-La », écrivit l’acteur, qui ne quitta plus son chalet suisse), Alain Delon, Gina Lollobrigida, Charles Aznavour, Jackie Kennedy… La légende s’écrit toujours. Comme ce jour où le footballeur Lionel Messi est venu s’attabler à la Cabane des Violettes de Franck Reynaud, à 2208 mètres. Le chef étoilé en rigole encore : « Je ne l’ai pas reconnu, mais j’ai vite compris qu’il se passait quelque chose ! Depuis, certains clients veulent réserver très précisément sa table », raconte celui qui, quelques heures avant le service, skiait sur le glacier aux côtés – excusez du peu – du champion olympique de biathlon Martin Fourcade.

Le chef, signature gastronomique de la station, n’est jamais aussi à son aise que dans les dénivelés : casquette et lunettes réfléchissantes à midi sur la terrasse du chalet où il sert croûtes aux fromages et autres généreuses spécialités du Valais. Tablier blanc brodé le soir en station, à sa table étoilée L’Ours, où il distille une cuisine toute en délicatesse, à l’écoute du terroir alpin. Avec une philosophie : « Ne jamais créer de frontières, cultiver les deux aspects de la gastronomie : le populaire comme l’étoilé. Ancrer la cuisine dans cette terre de montagne. »

Crans-Montana, c’est la ville à la montagne

Cultiver les dénivelés. Voici qui résume une station qui vit aussi et surtout grâce à ses habitués revenant chaque année, ses familles, sa bonne société, sa jeunesse qui danse sur les tables dans les décibels de l’après-ski. « Crans-Montana, c’est la ville à la montagne », clame-t-on, des boutiques de luxe de la rue du Prado au cinéma du centre à l’enseigne rétro. Une ville aux quatre saisons s’énergisant de l’hiver mais célébrant aussi l’été, quand la neige fond sur les sentiers, que les eaux des bisses dégèlent et que les golfeurs reviennent – ils peuvent, avant, s’essayer au swing sur neige lors de la Winter Golf Cup, l’un des rares événements du genre.

Une longue histoire d’hospitalité

Fresque du street artiste Okuda, à l’arrivée de la télécabine du Cry d’Er. Bruno MAZODIER / Bruno MAZODIER

« Cette ville d’altitude a tous les attraits d’une cité : la vitalité, la diversité, des belles adresses ouvertes à l’année, mais elle est de plus entourée d’une nature incroyablement généreuse, baignée d’énergies. Quand vous avez ainsi le Cervin en ligne de mire, que vouloir d’autre ? » interroge l’hôtelier Sami Lamaa, fondateur du Chetzeron, adresse mythique des Alpes. Installé dans une ancienne gare d’arrivée de télécabine, ce belvédère épuré se glisse dans une gangue de bois, de béton et de neige. Il scintille dans la nuit comme une vigie au milieu des pentes obscurcies.

Nous avons voulu préserver les volumes, assumer la modernité, et surtout laisser parler la vue

Sami Lamaa, fondateur du Chetzeron

« Nous avons voulu préserver les volumes, assumer la modernité, et surtout laisser parler la vue », raconte son créateur, qui vit huit mois par an perché à 2122 mètres. Les hôtes du soir montent et redescendent en chenillette sur les pistes désertes, le temps d’un dîner ascensionnel en mode slow food. Le personnel, lui, chaussera les skis et la lampe frontale, pour son plus grand plaisir. « Une fin de service très normale ici ! » dit une jeune hôtesse en laine polaire.

Née pour accueillir, la station vient d’ajouter un chapitre à sa longue histoire d’hospitalité – et un joli coup de projecteur. À une longueur de bâton du départ des télécabines de Cry d’Er, se dressent désormais deux hauts chalets au toit d’ardoise : la toute nouvelle escale du groupe hôtelier Six Senses a ouvert ses portes en février 2023. L’emplacement est idéal, l’architecture moderne, le luxe serein : longtemps guetté, le lieu a vite trouvé ses adeptes, qui commentent les cocktails signature du bar et dissertent sur la magie de la piscine intérieure coiffée de 15.000 tiges de chêne. Le soleil, à son tour, a repéré l’adresse : si vous le cherchez, il a pris quartier sur les amplitudes du toit-terrasse. La neige pour complice, le panorama pour éternel compagnon.


Carnets de voyage

UTILE

Le skatepark «Alaïa Chalet». Bruno MAZODIER / Bruno MAZODIER

Office de tourisme de Crans-Montana (00 41 27 485 04 04 ; Crans-montana.ch). Pour tout savoir sur la station, ses pistes et ses activités après-ski.

Y ALLER

En train : le TGV Lyria (Tgv-lyria.com) propose jusqu’à 6 liaisons par jour entre Paris-Gare de Lyon et Lausanne, et 8 liaisons quotidiennes jusqu’à Genève. À partir de 29 € l’aller. Continuation jusqu’à Sierre avec la compagnie ferroviaire suisse CFF (Sbb.ch). En gare de Sierre, suivre la ligne rouge tracée au sol et embarquer dans le funiculaire, tout juste rénové. Il grimpe jusqu’à la gare de Montana, traversant hameaux et vignes en terrasses. À partir de 25 € l’aller.

NOTRE SÉLECTION D’HÉBERGEMENTS

Six Senses Crans-Montana. Bruno MAZODIER / Bruno MAZODIER

Six Senses Crans-Montana (00 41 58 806 20 20 ; Sixsenses.com). C’est l’ouverture que toute la station attendait : l’arrivée du Six Senses au pied des pistes, face au départ des télécabines de Cry d’Er. Le groupe hôtelier y déploie un art de vivre ski aux pieds avec la sérénité pour marque de fabrique. Un bar, un toit-terrasse, deux restaurants (dont le séduisant Byakko, aux saveurs des Alpes japonaises), un spa de 2000 m2, une piscine intérieure… Et 78 chambres et suites contemplant les pistes, d’où l’on peut entendre crisser les skis. L’ultime appel de la montagne. À partir de 750 € la nuit avec petit déjeuner.

Hôtellerie du Pas de l’Ours (00 41 27 485 93 33 ; Pasdelours.ch). Avec ses boiseries et ses peintures d’époque, la façade plus que centenaire de ce chalet 5 étoiles est une rareté dans le paysage moderne de la station. Propriété de la famille hôtelière Bestenheider, cette adresse, qui joue la carte du confidentiel, est appréciée pour ses suites, luxueux nids avec mezzanines, cheminées et bains à bulles. À partir de 390 €, avec petit déjeuner.

Aïda Hôtel & Spa (00 41 27 485 41 11 ; Aidahotelspa.ch). Ambiances boisées, spa atypique en pierre et service attentif font le grand charme de ce Relais & Châteaux situé en cœur de station. L’hôtel a achevé il y a peu une ambitieuse rénovation, entamée il y a sept ans : dans les 18 chambres et suites, toutes plein sud, l’épure habillée de bois laisse s’exprimer la vue hypnotique sur les Alpes. Pour être aux premières loges des lueurs sur les crêtes. À partir de 390 €, avec petit déjeuner.

BONNES TABLES

L’Ours. Bruno MAZODIER / Bruno MAZODIER

L’Ours (00 41 27 485 93 33 ; Pasdelours.ch). Avec constance, le chef Franck Reynaud, arrimé au Valais par amour, creuse le sillon d’une cuisine vive et sensible, saluée d’une étoile. Ses assiettes déliées chantent l’énergie du terroir alpin : poissons de lac (sandre, féra), veau du pays, tommes affinées, roquette sauvage, herbettes anisées… Dans les verres, des vins valaisans, accordés avec cœur par le sommelier Nicolas Lacoste. Menus dégustation entre 155 et 205 €.

Le Chetzeron. Bruno MAZODIER / Bruno MAZODIER

Le Chetzeron (00 41 27 485 08 00 ; Chetzeron.ch). Son architecture monumentale glissée dans le béton d’une ancienne station de télécabine abrite l’une des bonnes tables de la station. Depuis peu, le Belge doublement étoilé Christophe Hardiquest en est le chef consultant : le midi, inspirations alpines pour une halte entre deux pistes. Le soir, on s’y rend en chenillette, la cuisine monte à son tour d’un cran sous les saisissants volumes. Également 16 chambres et suites, 4 terrasses et une piscine chauffée panoramique. Comptez 60 € le midi. Menu à 125 € au dîner, transport en ratrak inclus.

Le Relais de Colombire (00 41 79 220 35 94 ; Colombire.ch). Raclette au feu de bois, polenta au fromage d’alpage, fondue aux bolets… cette table accessible l’hiver en raquettes ou à skis de randonnée veille sur ses classiques avec inventivité. Vue imprenable sur la chaîne alpine depuis la terrasse ou la salle contemporaine en béton brut. Environ 35 €.

La Cabane des Violettes (00 41 27 481 39 19 ; Cabanedesviolettes.ch). Au cœur du domaine skiable, cette cabane tenue par l’étoilé Franck Reynaud et le guide de haute montagne Pierre-Olivier Bagnoud met à l’honneur la cuisine valaisanne, parfaite pour déchausser les skis : croûte au fromage (sur trois étages !), fondues, röstis, tarte tatin du maestro… La halte est aussi conviviale que courue : réservation obligatoire. Comptez 35 €.

La Plage (00 41 27 481 27 87 ; Restaurantlaplage.ch). Chaleureux et à la carte fédératrice (filet de perche, bœuf basse température, potimarron farci…), ce chalet se blottit sur les rives de la Moubra, le plus préservé des neuf lacs parsemés dans la station. L’hiver, bulle chauffée dépliée à l’extérieur. Environ 50 €.

À VOIR, À FAIRE

Fondation Opale. Bruno MAZODIER / Bruno MAZODIER

Fondation Opale (00 41 27 483 46 10 ; Fondationopale.ch). Étonnant et fascinant centre d’art dédié à l’art aborigène contemporain d’Australie, abrité dans une architecture de béton à l’entrée du village de Lens. Les expositions orchestrent le dialogue entre les arts, comme la récente mise en regard de l’œuvre d’Yves Klein avec la création aborigène. Également un agréable restaurant face au lac du Louché. Un lieu qui ouvre des horizons, fondé en 2018 par la collectionneuse Bérengère Primat. Entrée 14 €.

Valais Wine Tour (00 41 79 225 40 54 ; Valaiswinetours.com). Guide de montagne et œnologue, Catherine Antille, arrière-petite-fille de l’un des fondateurs de la station, est née un pied dans les vignes, un pied sur les pistes. Elle partage son amour des vins du Valais dans des promenades et des dégustations au plus près du vignoble. Excursions sur mesure, de la demi-journée à quelques jours.

Hameau de Colombire (Colombire.ch). Un groupement de mayens (chalets traditionnels d’alpage), blottis à 1850 m, témoignage de la vie d’autrefois. Parmi les multiples façons de découvrir le hameau : montée en raquettes au crépuscule, raclette, visite de l’écomusée et retour ludique en luge à la nuit tombée. On peut aussi passer la nuit dans l’un des confortables mayens transformés en gîtes (jusqu’à 22 personnes, à partir de 58 € la nuit avec petit-déjeuner), pour se réveiller face à la neige fraîche.

SHOPPING

Dédé Concept store (00 41 27 480 11 45 ; Dedethestore.com). Elle a de l’allure, cette boutique ouverte par les sœurs Romane et Manon Deller, qui tiennent également vitrine à Genève et Saint-Tropez. Les deux Genevoises y ont rassemblé créateurs de mode et marques pointues, avec un brin de chic montagnard (boots Diemme, doudounes Ienki Ienki…). Vins, cocktails et brunch stylés au Dédé, bar accolé.

Laiterie Au Petit Chalet (00 41 27 481 22 46 ; Laiterieaupetitchalet.ch). Une fromagerie de référence, dressant son enseigne rétro depuis les années 1930. Pour faire le plein de gruyère d’alpage, raclette et yaourts maison. Dûment conseillée par le maître fromager Florian Bonvin.

Taillens (Boulangerietaillens.ch). Cette institution boulangère, tenue par la même famille depuis 1943, essaime plusieurs fournils et salons de thé entre Lens et Crans. Parmi les spécialités, le pain de seigle AOP au dos craquelé, typique du Valais.

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